samedi 21 mars 2009

Le dernier matin de notre escale milanaise, nous sommes allés faire un tour du côté du théâtre de la Scala, une des salles d´opéra les plus prestigieuses au monde. Sa construction se finit en 1778. L´opéra Norma de Bellini y a été créé. Verdi y présenta également les premières de ses oeuvres ce qui consacra la salle. N´ayant pas pu trouver de places correctes pour assister à une représentation, nous nous sommes rabattus sur le musée de la Scala.


Ce qui m´a quand même permis de "voler" une photo de la salle en question d´un des balcons. Elle a été retappée après qu´un feu en ait détruit une partie.
Le musée était très agréable, des vieux instruments de musique, des vieilles affiches, des peintures de chanteurs d´opéra des siècles précédents et surtout une exposition vraiment intéressante sur le chef d´orchestre autrichien Herbert Von Karajan. Assez fascinant comme personnage, à se demander s´il avait le temps de dormir avec tout ce qu´il faisait : voiture de luxe, régate, ski, plongée sousmarine et 3 femmes. Il a également milité pour le développement des enregistrements sonores d´opéra. Son acoquinage avec Goering pendant la guerre étant bien entendu passé sous silence, de même que sa " dénazification" par les alliés ( il part diriger à Londres au lendemain de la guerre ).


Tant que j´y pense nous avons également visité 3 super expositions au palazzo Reale près du Duomo, une sur le futurisme ( la ville de Milan ayant été le centre de ce mouvement), une sur Magritte et enfin une sur les armures de samourai ( oui je sais c´est assez diversifié comme choix ).
Pour en revenir à mes moutons, après l´exploration du monde de l´art lyrique, nous avons récupéré notre voiture de location, une Nissan avec vitres fumées, je me suis sentie comme une vraie gangster ! et cap sur Modena !
Et là tout de suite le ton. Nous faisons un tour sur la place Roma où le palais ducal trône. Et devant le bâtiment du XVIIème transformé depuis en académie militaire, une belle maserati prenait le soleil. Et ca c´est aussi Modène car cette petite ville est un centre industriel important dans le domaine de l´automobile; Ferrari, Maserati, Lomborghini, De Tomaso ont leurs usines à proximité.



J´avoue j´ai eu le coup de foudre pour Modène, c´est une ville tout à fait charmante, pleine de petites ruelles aux tons chaleureux et où on a envie de s´arrêter boire un prosecco à tous les coins de rues.




On baisse un peu de standing avec les voitures des telecoms italiens !



Et enfin la fameuse piazza grande de Modène, classée patrimoine de l´humanité par l´UNESCO. On y retrouve le dôme de San Gemignano ( photo) et des palais construits du XIIème au XVIIème.




La particularité étant sa tour d´horloge qui ... comme vous pouvez le voir était ... sous les échaffaudages ... et cela jusqu´en 2010!





Bon si on coupe beaucoup, on arrive quand même à faire des photos qui donnent illusions ...




Modène est également célèbre pour son vinaigre balsamique, qui est produit par cuisson de moût de raisin ( Trebbiano majoritairement) puis laissé en fût sous les toits des maisons pour une meilleure concentration du liquide due à la forte évaporation ( quand il fait bien chaud l´été).



Et puis on n´a pas pu résister, nous sommes allés à 18 km au sud de Modène à Maranello, à la Galleria Ferrari ( en gros le musée Ferrari). La signalisation étant toujours aussi mauvaise, nous nous sommes retrouvés devant l´usine au lieu du musée et déjà les parkings étaient plein de superbes bolides bien que certains aient eu le parachoc complètement démoli ( le remplacer a bien du couter le prix de 4 fois ma fiat panda je suppose).
Le musée était sous l´attaque d´un car de touristes et le plus marrant c´est que bien entendu ... il n´y avait que des hommes. Les seules femmes exceptées ma mère et moi étaient les employés, toutes en tenue de grandprix rouge couverte de stickers de sponsors.
Le sous-sol était consacré à l´univers de la course ( je n´y connais pas grand chose en course, la F1 à la télé m´ennuie à mourir mais j´adore les bagnoles et du coup j´ai bien du faire une photo de chaque modèle, n´ayez pas peur je vous épargnerai toute la collection!). En passant des vieux modèles comme cette Ferrari D30 de 1955 ...


par les moteurs champions du monde ( assez intéressant de voir les évolutions sur une quarantaine d´années, cela devient beaucoup plus compacte) ...



Ou même les modèles les plus récents comme cette F1 de 2006 :





En passant au premier étage, nous avons trouvé des modèles pour la route cette fois-ci. Je serais bien partie avec cette Ferrari California 250 GT de 1957 ( en fait pour être honnête je serais bien partie avec 99 % des voitures exposées) :




Le deuxième modèle proposé à la vente, la MM 166 dans les années 40 ( faudra me corriger si j´ai fait des erreurs, je ne me souviens pas de tout non plus ), qui était d´une belle couleur vin rouge et qui malheureusement est sortie rouge électrique sur ma photo :



La salle des merveilles ... celle au centre métallisée, est un modèle unique, commandée pour faire un cadeau de mariage à une demoiselle. Il y en a des vénardes quand même...




Et pour finir une Enzo, la perle rare de la marque, 399 modèles en vente, fusion de la F1 avec un véhicule de route. Pour avoir le droit d´en acquérir une en 2002 lorqu´elle a été créée, il fallait avoir auparavant acheté minimum 3 ferrari et n´avoir jamais eu d´accident avec ! C´est ce qui s´appelle ne pas prendre de risque ... en même temps je les comprends assez ... la voiture peut atteindre les 363 km/h donc à ne pas mettre entre toutes les mains .



















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